Mission Statement

Developing new visions and models for the European cooperation and integration of the national criminal law systems in the supra-national European context is one of the most challenging tasks for criminal lawyers in the 21st century. This new challenge is caused by the fact that European integration not only fosters the coalescence of European citizens and economies, but also an increase in trans-national crime. In a close economic community it is no longer possible to deal with such phenomena of trans-national crime using traditional national criminal law systems, based on judicial decisions of which the effects are principally limited to national territory and can only be extended to foreign territories by time consuming complex mutual recognition procedures. Instead, dealing with trans-national European crime, requires new solutions to be found using European criminal law, thus creating a true European area of freedom, security and justice.


The necessary new visions and models for a European Criminal Law in the area of freedom, security and justice should not be developed by the European and national institutions alone, but in close cooperation with European civil society. For this reason, since 1990, practitioners and academics have created a network of private organizations dealing with European criminal law and the protection of the financial interests of the European Union. As a consequence, today 32 associations from 30 European countries foster the cooperation of academics and practitioners from Member States and candidate countries of the European Union. The aim of this cooperation is to develop a European criminal law which both respects civil liberties and at the same time protects European citizens and the European institutions effectively. In this process, the protection of the financial interests of the European Union has been the motor of the emerging European criminal law and plays a vital role.
Since the 1990's, cooperation between the 32 associations has taken place especially in the form of joint seminars, joint research projects and the annual meetings of the associations' presidents. Beyond this, the exchange of information between the members of the associations was supported by the "Bulletin AGON", which was published three or four times per year by Luc Bihain from the University of Liège between 1993 and 2002. Since 2006 the Max Planck Institute for the Study of Crime, Security and Law seeks to revitalise this exchange of information by setting forth this dissemination in a new format with extended content. The replacement of the old acronym "AGON" by the new title "eucrim" does not affect the fact that eucrim will continue to be a forum for the European associations of lawyers mentioned above; it was only due to the development that the title AGON is used today by other organisations.


However, the new periodical eucrim is primarily an electronic journal with only very few printed copies available. As an electronic journal eucrim can be distributed more widely, quickly and economically. Eucrim also contains a news section with short summaries of latest developments based on internet links referring to more detailed information. The news section structures and summarizes current developments concerning European criminal law not only in a concise but also in a systematic way. Focus is given to fundamental developments and crimes which affect the legal interests of European citizens and of the EU itself, such as crimes detrimental to the EC and EU budget. For this reason, the news section is divided into blocks, such as "Foundations", "Institutions", "Special Areas of Crime/Substantive Criminal Law", "Procedural Criminal Law" and "Cooperation". Individual news items are then categorised accordingly. The full texts of all links can be easily accessed either by clicking on the respective ID-number of the desired link in the online-journal or - for print version readers - by accessing our webpage https://eucrim-ids.eucrim.eu/ and then entering the ID-number of the link in the search form.
By editing and distributing a journal incorporating this newsletter, the Max Planck Institute for the Study of Crime, Security and Law strives to support the associations and to contribute to the development of European criminal law and to the joint European values based on the common principles of all European states. With this the Institute hopes to raise awareness of the general framework, relevant legal provisions, institutions and practical problems associated with the emerging area of freedom, security and justice among a wider audience of lawyers; academics, practitioners and policy-makers alike. Such fast and concise information on the development of crime and criminal law in Europe is a central requirement for the necessary involvement of civil society in the "Europeanisation" of criminal law.

Développer de nouvelles visions et de nouveaux modèles pour la coopération européenne et pour l'intégration des systèmes pénaux nationaux dans le contexte européen supranational est l'une des missions les plus ambitieuses des juristes pénalistes du XXIème siècle. Ce nouveau défi est causé par le fait que l'intégration européenne ne favorise pas seulement le rapprochement des citoyens européens et des économies européennes, mais également l'augmentation de la criminalité transnationale. Dans une étroite communauté économique, il n'est plus possible de traiter le phénomène de la criminalité transnationale en utilisant les systèmes pénaux nationaux traditionnels, à partir de décisions de justice dont les effets sont principalement limités au territoire national et ne peuvent être étendus à des territoires étrangers que par des procédures de reconnaissance mutuelle complexes et lentes. Au contraire, combattre la criminalité européenne transnationale implique de recourir à des solutions nouvelles, qui peuvent être trouvées dans le droit pénal européen, afin de créer ainsi un véritable espace de liberté, de sécurité et de justice. Les nouvelles visions et nouveaux modèles de droit pénal européen nécessaires dans l'espace de liberté, de sécurité et de justice ne doivent pas être développés par les institutions européennes et nationales seules, mais en coopération étroite avec la société civile européenne. Pour cette raison, depuis 1990, les praticiens et les universitaires ont créé un réseau d'organisations privées agissant dans le domaine du droit pénal européen et de la protection des intérêts financiers de l'Union européenne. Par conséquent, 32 associations de 30 pays européens favorisent aujourd'hui la coopération entre des universitaires et des praticiens des Etats membres de l'Union européenne et des Etats candidats à l'entrée dans l'Union. L'objectif de cette coopération est de développer un droit pénal européen qui respecte les libertés civiles tout en protégeant efficacement les intérêts des citoyens européens et des institutions européennes.

Dans ce processus, la protection des intérêts financiers de l'Union européenne est devenue un moteur de l'émergence d'un droit pénal européen et joue un rôle déterminant. Depuis 1990, une coopération entre les 32 associations a pris place, en particulier en la forme de séminaires et de projets de recherche communs, ainsi que de rencontres annuelles des présidents d'associations. En outre, l'échange d'information entre les membres des associations était assuré par le "Bulletin AGON", qui était publié trois ou quatre fois par an par Luc Bihain de l'Université de Liège, de 1993 à 2002. Depuis 2006, l'Institut Max Planck de droit pénal étranger et international cherche à revitaliser cet échange d'informations dans un nouveau format au contenu enrichi. Malgré le remplacement de l'ancien acronyme "AGON" par le nouveau titre "eucrim", eucrim continuera de constituer un forum pour les associations européennes de juristes mentionnées ci-dessus; ce remplacement est simplement dû au fait que le titre AGON est aujourd'hui utilisé par d'autres organisations. Le nouveau périodique eucrim est avant tout une revue électronique, qui n'est imprimé qu'en un nombre restreint d'exemplaires. En tant que revue électronique, eucrim peut être distribué plus largement, rapidement et à moindre coût. Eucrim contient également une nouvelle section proposant des brefs résumés des évolutions les plus récentes, basée sur des liens Internet renvoyant à des informations plus complètes. Cette section «actualités» structure et résume les évolutions actuelles concernant le droit pénal européen non seulement de manière concise, mais encore systématique. L'emphase est portée sur les évolutions fondamentales ainsi que sur les infractions qui concernent les intérêts légaux des citoyens européens et ceux de l'Union européenne elle-même, comme les infractions portant atteinte au budget de l'Union. Pour cette raison, la section «actualités» est divisée en plusieurs rubriques, telles que «Fondements», «Institutions», «Domaines spéciaux de droit pénal matériel», «Procédure pénale» et «Coopération», dans lesquelles les différentes informations sont classées. Il est possible d'accéder aux textes intégraux de tous les liens soit en cliquant sur le numéro ID correspondant au lien souhaité sur le journal en ligne, soit - pour les lecteurs de la version imprimée - en consultant notre site Internet http://www.mpicc.de/eucrim/search.php et en saisissant le numéro ID du lien dans le formulaire de recherche.

En publiant et diffusant une revue comportant cette lettre d'actualités, l'Institut Max Planck de droit pénal étranger et international s'efforce de soutenir les associations et de contribuer au développement du droit pénal européen et des valeurs européennes fondées sur les principes communs à tous les Etats européens. Ainsi, l'Institut espère susciter l'attention d'une large audience de juristes, qu'ils soient universitaires, praticiens ou responsables politiques, sur le cadre général, les principales dispositions légales, les institutions et les problèmes pratiques liés à l'émergence de l'espace de liberté, de sécurité et de justice. Une telle information rapide et concise sur l'évolution de la criminalité et du droit pénal en Europe est déterminante pour l'implication nécessaire de la société civile dans l'«européanisation» du droit pénal.